Nous sommes toujours début mai dans le marais Poitevin. Cette fois, ça n’a pas été le festival de gorgebleues à miroir comme les années précédentes. Moins d’oiseaux présents, et surtout un vent de folie tous les jours du matin au soir qui empêchait les belles de se percher bien en vue pour chanter. Du coup, il n’y a qu’un jour où le vent avait bizarrement disparu et où j’ai pu faire quelques photos. Le soleil était de la partie en tout début de matinée, avant de laisser place à un brouillard qui est sorti de nulle part…

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En milieu de matinée, plus aucune activité. Je suis revenu le soir, et là j’ai trouvé un autre oiseau un peu plus loin qui est venu 2 ou 3 fois chanter au bon endroit. Le soleil, lui, je ne l’ai pas attendu, d’ailleurs je ne l’ai pas beaucoup vu de toute la semaine. Mais bon, une gorgebleue, même sans soleil, c’est très joli quand même !

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Il parait que le week-end précédent, des gardes de l’ONCFS sont venus pour virer sèchement tous les photographes qui s’étaient aventurés dans la végétation dunaire protégée et interdite d’accès pour s’approcher des gorgebleues. Et il est vrai que du coup, j’ai observé le phénomène, j’en ai même vu un qui était posté au bord d’un sentier à 6 mètres du perchoir habituel d’un oiseau pénétrer dans la végétation pour gagner encore 2 mètres, alors qu’il avait un gros télé. Il voulait peut-être photographier son reflet dans l’œil de l’oiseau… Bien sur, en restant sur les sentiers, on peut déjà faire de belles images, il faut juste chercher le bon oiseau qui a un perchoir régulier pas trop loin du bord, et qui n’est pas déjà accaparé par 2 photographes ! Pour ce dernier point, c’est facile, il suffit d’arriver de bonne heure. La plupart des photographes sont présents entre 10h du matin et 18h, autrement dit pile dans la période où les oiseaux sont peu actifs et où la lumière (supposé qu’il y ait du soleil) est la plus mauvaise, avec des turbulences monstres qui empêchent d’obtenir une netteté acceptable. Dommage pour eux !