Comme tous les étés, j’ai essayé de consacrer quelques soirées à guetter les bêtes à poil. Même en sachant que ça ne sert pas à grand-chose, vu que quand je ramène une photo de renard à 50 mètres, J-R en à 3 à 10 mètres avec 10 mulots dans la gueule, et que quand je prends une chevrette en photo, J-R de son côté filme un accouplement pendant le rut…

Mais bon, pas de quoi me décourager. Ma première sortie a été motivée par la fauche de ma parcelle fétiche, celle ou j’ai réalisé mes plus belles photos de renard et ma plus jolie photo de chevreuil. Même que J-R n’en a pas de meilleures ! Enfin si mais pas prises ici, et toc !
Après un peu d’attente, ça y est, un renard sort du bois ! Il m’offre une seule occasion de photo. Celle-ci aurait pu être bien plus belle, si ce satané goupil avait pris la pause dans la raie de lumière situé 1 mètres plus en avant, où dans celle située 1 mètre en arrière. Mais non, il n’a pas bougé et est repartit en restant dans l’ombre, sans ne plus jamais se rapprocher de moi.

_D2_7507camraw.jpg
La fois suivante, je tente de voir des chevreuils dans une parcelle non fauchée qui offre de jolies plantes à brouter. Un peu après mon arrivée, bingo, une chevrette déboule à 30 mètres de moi, et se rapproche sans me repérer !

_D2_7579camraw.jpg
Là, on a une chevrette à 20 mètres qui mène sa petite vie sans se soucier du photographe. Le mode silencieux du 7D mark2, comme à son habitude, fait des miracles. Le bruit n’est pas détecté par la bête :

_D2_7587camraw.jpg
Maintenant, on a une chevrette à 15 mètres qui n’a toujours pas repéré le photographe. Je suis vraiment un pro de la discrétion :

_D2_7608camraw.jpg
Oups ! Je crois que j’ai parlé trop vite. Là, c’est une chevrette qui a subitement repéré le photographe… en même temps c’est elle qui est venue trop près…

_D2_7618camraw.jpg
Là, c’est une chevrette qui a toujours repéré le photographe, mais qui a une mouche dans l’œil :

_D2_7616camraw.jpg
Et puis voilà, la chevrette panique, part à grand bons, mais comme d’habitude, elle ne peut s’empêcher à un moment de s’arrêter pour me regarder à nouveau. Curieux ces chevreuils ! Tant mieux, comme ça j’arrive à l’avoir en entier dans le cadre :

_D2_7637camraw.jpg
Et puis voilà. Le lendemain, encouragé par cette belle rencontre, je retourne sur place. Le hic, c’est que de loin, je repère dans les jumelles un brocard qui est déjà en train de gambader dans le pré. Obligé d’attendre qu’il parte pour m’approcher doucement et rejoindre mon point d’affût. Une fois en place, voilà que le brocard sort à nouveau ! Cool ! Il traverse une zone où la végétation est très haute et le camoufle. Moi, je l’attends à la sortie, prêt à déclencher. Clic, une photo :

_D2_7639camraw.jpg
Et en fait, ce sera la seule. Juste après, il me repère direct et s’en va sans faire de pause cette fois. Pas très curieux celui-là. J’espère que si ça vivacité m’a empêché de faire d’autres photos, elle lui servira à échapper aux ingénieurs de chez Orange qui sont en train de sévir partout en ce moment.

Les soirs suivant, plus rien, à part un renard qui est passé devant moi, mais dans les herbes beaucoup trop hautes :

_D2_7642camraw.jpg
Après avoir passé quelques soirées bredouille, je retourne du côté de ma parcelle fétiche. Les soirées ne sont pas très animées. Un soir, en rentrant à la voiture, j’effarouche un renard qui sortait dans le champ. Dommage pour J-R qui était juste à côté du renard en question. Il s’est demandé sur le coup ce qui avait bien pu l’effrayer aussi brutalement ! Du coup cette fois il n’a pas fait la photo qui tue, et c’est grâce à moi !

Sinon, un soir, alors que je pliais le matériel car la lumière devenait insuffisante, une chevrette est sortie avec son petit. J’ai bien tenté quelques photos à 3200 iso, mais je n’ai rien eu d’exceptionnel. Les 2 sont partis l’un après l’autre en passant à quelques dizaines de mètres à ma droite. Mais au moins cette fois, je n’ai pas été repéré…

_D2_7654camraw.jpg
_D2_7673camraw.jpg
_D2_7702camraw.jpg