Pour terminer enfin mes vacances du mois de mai, voici des photos qui n’étaient pas prévues du tout. C’est ça qui est sympa dans les coins comme le marais Poitevin, on n'est jamais à l’abri d’une petite découverte sympathique. Cette fois, c’est lors d’une sortie en vélo sur les petites routes des polders que je repère un groupe de Guifettes moustac qui pêchent dans un bassin au bord de la route, dans une zone clôturée classée en réserve que je ne connaissais pas. Le lendemain, il y a un vent de folie, à décorner des vaches qui pissent… Donc c’est mort pour aller photographier les gorgebleues où autres petits oiseaux sur leurs perchoirs habituels. Du coup, je retourne en voiture où j’avais vu les guifettes, au cas où… Bonne surprise, les oiseaux sont toujours en train de virevolter au même endroit, comme s’ils n’avaient pas bougé depuis la veille !
Depuis le bord de la route, la distance est correcte. Bon, le soleil n’est pas là, le vente souffle à bloc, je me sert de la portière pour arrêter un peu ce satané vent qui déstabilise mon 500mm et qui rend le vol des guifettes très irrégulier.
Et à ce moment commence la lutte de l’homme contre la guifette, impossible à suivre et à cadrer correctement. Heureusement, dans le tas de photos ratées, quelques-unes sont correctes. Autrement dit pas comme ça :
Ni comme ça (réalisée sans trucages !) :
Donc plutôt comme ça :
Et puis d’un coup, la surprise typique de la Vendée ! A droite, je remarque un rapace en vol bizarre dans la prairie derrière le bassin. Un coup d’œil dans les Victory SF, grosse surprise, un Hibou moyen duc en chasse en pleine journée ! Il reste un bon moment, mais ne s’approche pas assez. Frustrant, même si je peux faire quelques photos que je vous présente ici recadrées à plus de 50% :
Le hibou finit par partir sans s’approcher plus, les guifettes disparaissent également. Mais le lendemain, comme le temps est toujours le même avec ce vent soutenu, je n’ai pas d’autre idée que de retourner sur place. Bonne idée, car les guifettes sont toujours au rendez-vous !
Ah oui, les hirondelles aussi… N’allez pas croire que l’autofocus du 7D mark2 est capable de focaliser sur une hirondelle en plein vol à 40 mètres, c’est juste un coup de chance :
Elles font chier ces hirondelles, à venir parasiter mes belles photos de guifettes…
Et que dire des moutons. C’est sur qu’à choisir, si j’étais un canon 7D mark 2, je trouverai plus facile de focaliser sur un mouton que sur une guifette en vol qui bouge dans tous les sens…
Au passage, on devine sur la photo la force du vent.
Et puis voilà, le séjour se termine. Pour ma dernière nuit, je décide de quitter le camping et d’aller dormir dans un petit coin où j’avais fait des photos de rousserolles l’année dernière. On ne sait jamais, si la météo est bonne demain matin, je pourrai peut-être faire des photos. J’arrive sur place le soir après un bon resto, et là, à nouveau une grosse surprise, une chouette effraie en chasse au bord de la route ! Le soleil se couche, la lumière est magnifique, la chouette vient droit sur moi en longeant la route. Je m’arrête, je sors vite le matériel, et juste avant de faire une pure photo de concours, la chouette plonge dans le fossé et disparait. Je me tient prêt pour le moment où elle va ressortir, mais voilà, elle ressort en repartant dans l’autre sens à fond la caisse, dans le vent. Je tente de la suivre en voiture, et m’aperçoit qu’elle doit probablement nidifier dans la ferme qui est juste à côté :
J’arrive en insistant un peu à lui couper la route avec ma Dacia et à faire cette photo totalement à l’arrache. Bon, c’est sombre, mais en même temps c’est un rapace nocturne alors c’est normal, non ?
Juste après, voilà que c’est un moyen-duc qui passe en vol à 10 mètres de moi, incroyable. Je croyais que c’était l’effraie qui revenait, même pas ! Mais la nuit tombe, trop tard pour les photos. Je suis un peu frustré d’avoir trouvé ce territoire d’effraie seulement le dernier jour, sinon j’aurais surement pu faire quelques belles images en y passant toutes mes soirées. Peut-être une prochaine fois si l’oiseau reste fidèle à sa ferme.
Le lendemain matin, le ciel est toujours couvert, il y a toujours du vent, et il commence à pleuvoir. Du coup, je prend la route du retour, fini les vacances, snif !
Dernières surprises du marais
samedi 19 août 2017. Lien permanent