Un hiver rouge-orange

Bon alors je vous préviens, vous allez en voir du Rougegorge ces prochains temps sur mon site. Vous savez, ce petit oiseau tout mignon qu’on s’évertue à appeler Rougegorge alors que sa gorge est orange. Pourquoi donc? Je n’en sais rien. Mais c’est vrai qu’ « Orangegorge » ça sonne quand même moins bien…

Donc nous sommes fin décembre, et comme je ne trouve pas foule d’oiseaux à observer et à photographier comme souvent, je me met à regarder de travers tous les petits rougegorges, qui eux sont toujours fidèles au poste au bord des routes et des chemins. Je trouve par hasard dans ma zone habituelle de recherche un individu plutôt coopératif qui s’habitue facilement à la présence de ma voiture au bord du chemin qui constitue en partie son territoire de chasse. Il ne reste plus qu’à guetter les apparitions de la petite gorge coloré et s’appliquer à réaliser de belles images.

La « zone de shoot » :

Bien entendu, ces quelques images sont les exceptions, c’est à dire celles où aucune branche ne vient parasiter la photo. Ce n’est pas toujours le cas !

Le 2ème jour, le Rougegorge est toujours fidèle au poste:

Je décide de tenter des photos avec le 5D mark4 plutôt que le 7D mark2, toujours avec le 500mm. Comme l’oiseau est souvent assez près, ça devrait suffire. Et le résultat est là :

Même pas peur le rougegorge ! Sur l’image suivante, il est presque à la distance minimale de mise au point, à peine plus de 4,5 mètres !

Après un peu d’utilisation, je me rend à l’évidence: l’autofocus du 5D est plus précis que celui du 7D, cette fois plus de doutes, utiliser ce boitier est un vrai plaisir quand on voit après coup la qualité des images.

Bon alors vous allez me dire ouais, les photos sont belles, mais ça reste un oiseau très commun. C’est vrai, c’est pour ça que je terminerai par une photo de l’un des passereau les plus menacés de disparition en France, et aussi l’un des plus fascinant: la Pie-grièche grise, rencontrée par hasard le lendemain, à côté du dépot d’Enedis dans le Technoparc de Collonges pour ceux qui connaissent. C’est toujours un grand plaisir de voir cet oiseau, même s’il est bien plus difficile à photographier que le rougegorge !

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