Fin du séjour: merci Papa !

Ça y est, on va enfin en terminer avec les photos du mois d’avril ! Bon, ça m’arrange d’avoir pas mal de retard car ces derniers temps je n’ai vraiment pas eu le temps de sortir, l’appareil photo est resté bien au chaud dans le sac. Du coup j’ai quand même des photos à vous montrer même si elles datent un peu…

Voici donc quelques images prises durant les derniers jours de mon séjour dans le Marais Breton Vendéen. Le 6ème jour, je n’ai pas fait beaucoup de photos. Si je me rappelle bien, j’ai fais un grand tour de vélo qui m’a occupé une bonne partie de la journée. J’ai continué à passer régulièrement vers le territoire de hiboux des marais. Le soir, j’ai pu faire une photo un peu lointaine :

Le hibou est resté un moment posé. Je ne l’ai pas lâché dans le viseur, espérant le photographier au décollage. Ce moment a fini par arriver, et clac !

Et voilà, toute cette patience pour une photo floue… Comme souvent me direz-vous, on s’habitue !

Au fait, je ne vous ai pas parlé du vieux du village. Vous savez, le petit vieux qui roule en kangoo et qui passe régulièrement sur la route où je me poste avec ma voiture pour affûter le hibou des marais… Forcément, ma voiture est toujours un peu sur la route vu qu’il n’y a pas trop de bas côté (ou alors on est vite dans le fossé…). Sur cette petite route, il y a 2 voitures qui passent chaque heure, pas plus. Et encore, si on enlève celle du vieux qui passe exprès pour me voir mal garé et me gueuler dessus en passant, ça fait qu’une… Je me suis fait traiter de je ne sais pas trop quoi vu que je n’entendais pas bien, mais ça n’avais pas l’air très sympathique… J’ai du faire avec, en même temps c’est vrai que j’étais un peu au milieu de la route, mais bon c’était pour la bonne cause ! Et puis il faut bien les occuper ces petits vieux, et leur fournir un sujet de discussion avec leur femme pour quand ils vont rentrer à la maison… « Il était encore là l’autre c… avec sa Dacia en plein milieu de la route ! »

Enfin bref, un peu plus tard, un chevalier gambette se montre un peu plus sympa le long de la route :

Le lendemain, super temps. Il pleut toute la journée. Je passe chez les hiboux, et après le passage d’une mouette, le hibou apparait et se pose au même endroit qu’hier :

Je remarque qu’il n’a pas les yeux bien ouverts, on ne voit pas ses jolis iris jaunes, mais je n’y fais pas trop attention.

Plus tard, je décide de retourner voir le couple de tariers pâtres. Cela fait plusieurs jours que je n’y suis pas allé, je me demande où ils en sont. J’arrête la voiture un peu plus loin que les fois d’avant, en espérant cette fois ne pas trop déranger. J’observe que les parent ravitaillent toujours les poussins dans le nid. J’arrive à faire quelques photos du mâle sur un joli perchoir qu’il utilise régulièrement :

A un moment, un oiseau surprise surgit du fossé devant moi : une gorgebleue, cool !

Elle ne reste qu’une seconde, juste le temps de la photo…

Ensuite, petite session photo du côté des échasses, sous un ciel bien chargé et une bonne petite pluie.

Pas mal non ? En plus j’ai sorti la housse imperméable pour le 500mm, une housse très technique, qu’on appelle dans le jargon… un sac poubelle ! Très efficace :

C’est tout pour ce dernier jour. Demain matin, c’est le voyage retour…

Nous voici donc le dernier jour. Avant de partir, bien entendu, petit passage dans le coin des hiboux des marais. Mais rien dans les environs, il y a bien un individu qui chasse mais il est très loin. Je décide donc de prendre la route. Arrivé à la fin de la petite route qui vient des hiboux des marais, 2 choix s’offrent à moi : soit je tourne à droite, et c’est direction la maison. Soit je tourne à gauche, et là, avant de partir, je vais au port ostréicole pour acheter des huitres pour mon père qui adore ça. J’opte pour la 2ème solution. Je vais acheter des huitres, et cette fois je repars direction la maison. Mais au moment où je repasse au croisement de la route des hiboux, incroyable, le hibou est en vol juste à côté de la route ! Du coup, arrêt d’urgence, je ressort le matos photo, et c’est parti :

Je remarque, en voyant l’oiseau voler, qu’il a les plumes de la queue pas mal abimées. Comme il a beaucoup plu la veille, je me demande s’il a juste le plumage très mouillé où s’il a eu un problème. L’oiseau finit pas de poser sur un piquet dans un petit parc de l’autre côté de la route. Je tente une approche en voiture, en warning au milieu de la route….

Tiens, du grillage vert, ça faisait longtemps ! Je remarque à nouveau que son plumage est vraiment pas mal abimé au niveau des ailes et de la queue, et que l’oiseau n’a pas toujours les yeux bien ouverts. C’est bizarre. En tout cas, il volait très bien tout à l’heure, je n’ai pas l’impression qu’il soit particulièrement affaibli.

Je vois qu’il y a un chemin carrossable qui rentre dans le parc, alors je tente le coup. Je vais vraiment m’approcher tout près de l’oiseau, si il veut bien rester en place. Bingo, ça fonctionne, il ne regarde qu’à peine la voiture…

Il finit par décoller, mais se repose finalement juste un peu plus loin sur un autre piquet, cette fois sans grillage. Quelle aubaine !

Moi, je continue le chemin pour m’approcher de lui :

A plusieurs moments, il semble observer quelque chose. Ses yeux s’ouvrent en grand, il regarde en l’air, suit quelque chose. Moi, je reste concentré dans mon viseur, prêt à capter une attitude particulière ou à rater un photo de son décollage…

Finalement, il ne décolle pas. Il se met à faire un brin de toilette.

Comme il reste en place, je remet la voiture en route et je m’approche au maximum. L’oiseau ne bouge toujours pas, incroyable !

Je change de boitier pour faire quelques images avec le 5D plutôt que le 7D.

Sur cette dernière image, on voit bien les plumes de la queue pas trop en forme, au dessus des ailes pendantes. Il finit par se tourner en semblant observer quelque chose :

Il décolle enfin, et moi, surpris, je rate le moment fatidique… Mais voilà qu’il se repose en hauteur sur un poteau téléphonique… Pour moi, c’est l’heure de prendre enfin la route. Grâce à mon père et aux huitres, j’ai vécu un moment magique juste avant de repartir. Il y a juste un doute qui subsiste quant à la santé de l’oiseau, ça m’a intrigué pendant un moment par la suite. Il s’agit bien du même oiseau que le premier soir (qui avait alors un plumage impeccable), car j’ai comparé les portraits et repéré des petites tâches blanches sur le bec que l’on retrouvait au même endroit sur les 2 photos.

Fin du voyage, une fois de plus ça donne envie d’y retourner l’année prochaine !

Cette publication a un commentaire

  1. Roy

    Et les huitres étaient bonnes ?

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.