Le meilleur du pire pour la fin…

Au programme de cette journée, affût au bord du Rhône le matin et affût au Tichodrome l’après-midi.

La matinée commence donc avec une lumière bien pourrie au bord de l’eau. Après plus d’une heure d’attente, une première grande aigrette vient se poser devant moi. Mais fidèle à son habitude, elle repart aussitôt. Même bien planqué, je suis repéré de suite !

Un peu plus tard, le vol lourd des cygnes se fait entendre. Attention à l’amerrissage !

J’essaie de faire une photo en jouant avec le fond sombre et le plumage très clair de l’oiseau. C’est légèrement bidouillé sous photoshop, mais pas beaucoup. En tout cas moins que celles d’autres photographes qui disent qu’il n’y a aucune retouche sur leurs images…

Une nouvelle grande aigrette se pointe, on reste dans les oiseaux blancs :

Cette fois, le belle reste 1 minute tout rond avant de repartir. Sans pousser son cri d’alarme. Bon, je pense quand même que ma présence n’y est pas pour rien.

Et voilà, rien d’autre de la matinée. Pas de butor, cet hiver je ne l’ai pas vu une seule fois.

L’après-midi, retour sous la falaise du tichodrome. Cette fois, la bête ne m’offre qu’un seul passage à proximité, assez bref, durant lequel je ne sauve qu’une seule image :

Le clou du spectacle arrive 1 heure plus tard : Alors que mes yeux sont rivés sur la falaise, prêts à réagir à la moindre vision du tichodrome, voilà que du coin de l’œil, j’aperçois un milan royal qui sort de derrière les rochers à ma droite pile à ma hauteur et qui entame un virage devant moi. Je n’ai pas le temps de changer le moindre réglage sur mon boitier, je vise directement le beau rapace, et avec mon suivi des oiseaux en vol d’une précision légendaire je fais une série de photos :

Bon voilà, ça parait pas mal comme ça mais si on regarde de près c’est beurk ! :

Ça s’appelle un joli flou de bougé. Le problème, c’est que mes réglages étaient faits pour le tichodrome sur les rochers blancs en plein soleil, donc isos très bas, surexposition car Titi est plus sombre que les rochers, et collimateur central unique pour le suivi. Pas vraiment les bons réglages pour ce joli Milan qui aurait mérité des isos plus élevés, une légère sous-expo et un suivi à plusieurs collimateurs.

Et si vous rajoutez la précision légendaire de mon suivi des oiseaux en vol, vous obtenez ceci :

Heureusement que c’est flou, sinon j’aurais regretté d’avoir coupé une aile !

La dernière de la série est pile poil bien cadrée, comme quoi je ne suis pas si mauvais :

Mais bon, l’autofocus devait arriver au bout de ses capacités à compenser mon mauvais suivi antérieur à cette magnifique image…

De telles occasions sont rares, bon j’ai tout loupé une fois de plus, depuis je m’en suis remis mais ça fait râler quand même !

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