La fin du printemps

Je suis d’accord avec vous, le printemps est fini depuis longtemps, même si personne n’a vu l’été arriver. Mais voilà, les dernières images qu’il me reste à partager sont encore de ce printemps, alors retour fin mai !

Après la fin de la reproduction des pics noirs, j’ai voulu m’intéresser à la Pie-grièche écorcheur, ce petit oiseau que j’adore mais qui est, je trouve, de plus en plus farouche d’années en années. J’ai trouvé plusieurs oiseaux dont un couple pour qui j’ai pu localiser le roncier qui a accueilli le nid. Seul problème, avec toute la pluie de juin, l’herbe a tellement poussé qu’elle dépassait les piquets de clôture ! Du coup, pas possible d’avoir une vue dégagée sur le roncier en question. J’ai bien tenté ma chance mais en plus de ça, les oiseaux se sont montrés extrêmement farouches et j’ai vite abandonné. Il me reste quelques images faites au mois de mai depuis la voiture:

Belle surprise ce jour-ci, l’apparition du légendaire Torcol fourmilier qui est venu se nourrir et faire sa toilette bien en vue dans la haie des pies-grièches:

Tout s’est passé un peu loin, c’est dommage, mais il est rare de voir aussi cet oiseau bizarre et unique avec ses postures étranges.

Un petit crop pour admirer ce magnifique plumage pleins de petits détails:

Un peu frustré d’être trop loin, j’ai tenté ma chance en digiscopie. Le torcol ne s’est pas remontré, mais la pie-grièche si:

Autre milieu, autres espèces. J’ai trouvé dans mon petit coin habituel au bord du Rhône un assommoir de martin-pêcheur. Ça ne veux pas dire un endroit où on assomme les martins-pêcheurs, non non, quand même ! C’est un endroit où le Martin pêcheur à l’habitude de venir assommer les poissons qu’il pêche. A ce moment, c’était durant la reproduction et les poissons étaient destinés à ses petits cachés au fond d’un terrier lui même bien caché… Le perchoir était à contre-jour toute la journée, alors j’ai fait avec les conditions, mais le résultat un peu involontaire me plait bien quand même:

Ces 2 photos n’ont pas été prises le même jour, et pourtant l’oiseau est posé exactement au même endroit !

Le 2ème jour, alors que j’attendais le martin-pêcheur, une aigrette garzette est venue pêcher dans l’étang.

Elle a fini par se rapprocher tellement qu’elle est passée à 1,5 mètres de moi. Elle ne m’a pas repéré, ce qui est étonnant vu que sa grande sœur, la Grande Aigrette, ne s’approche jamais à moins de 100 mètres de moi quand je suis caché de cette façon. Clou du spectacle, alors que je restais parfaitement immobile, la petite aigrette finit par décoller et se percher sur la branche du martin-pêcheur ! Cette fois,elle est pile devant moi, je bouge un peu pour faire une photo, et hop la belle me voit enfin et part un peu plus loin. Moi, je réussis un beau portrait serré !

Pour finir, une petite nichée de canard colvert, passée devant moi pendant que j’attendais devinez qui…

Classique mais toujours mignon comme photo, surtout lorsqu’il s’agit de vrais colverts sauvages.

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