Un matin, je me lève tôt, le ciel est magnifique, il va faire beau. Allez hop, c’est parti pour un petit affût au bord du Rhône. Mais voilà, comme souvent, un épais brouillard est présent juste au dessus du fleuve. Tant pis, c’était plus où moins prévu, je plonge dedans en me disant qu’il devrait bien finir par se lever.

L’avantage d’un brouillard bien épais, c’est qu’on peut s’installer tranquillement au bord de l’eau sans être vu des oiseaux à proximité. Après, l’inconvénient, c’est qu’on ne voit pas non plus les oiseaux à proximité…

L’attente commence, 1 heure, puis presque 2. Le brouillard ne bouge pas. Oh, une grande aigrette passe devant moi et devant l’un des 2 cygnes qui mettent une petite touche de blanc dans ce bel environnement….blanc.

Elle se pose hors de ma vue malheureusement pour moi. Les cygnes, eux, sont tranquilles et font un peu de toilette et quelques étirements:

Une heure plus tard, ça y est, le brouillard commence à se dissiper ! Il ne fallait pas perdre espoir. Dans le même temps, je vois un grand cormoran en vol au loin qui semble foncer droit sur moi. Je le verrouille dans le viseur (enfin à peu près, comme d’habitude) et je déclenche une bonne rafale de photos au moment où il entame son atterrissage:

L’autofocus perd et retrouve le point plusieurs fois, mais dans l’ensemble il suit bien le cormoran, en tout cas aussi bien que moi !

Moi je suis content, enfin des jolies photos avec un zeste de brume et une belle lumière chaude. Le cormoran me repère tout de suite, ce qui est normal. Il ne redécolle pas mais s’éloigne pour aller sur ma droite. En l’espace de 5 minutes, il pêche et s’enfile 3 poissons-chats, il est doué à la pêche on dirait ! Puis il s’éloigne encore et disparait.

Le Martin-pêcheur, lui, est passé 2 fois tout près, j’ai senti qu’il voulait se poser devant moi, mais qu’il a dévié au dernier moment. Il m’a surement repéré aussi, on ne sais jamais trop à quoi s’attendre avec les martins-pêcheurs, ils peuvent être très farouches comme très tolérants, ça dépend des individus. Du coup, rien de plus pour cette fois !