Jour 4: merci à la Maison de l’Eclusier

Bon, avec beaucoup de retard, je reprend mes petites aventures…. du mois de mai… Oui, cette fois je bas les records, mais j’ai une excuse, je me suis battu contre des programmes pirates qui avaient pris le contrôle de mon site internet. Après de nombreux échecs de réparation, apparemment cette fois c’est bon, au moins pour un moment. J’ai du supprimer toute trace de mon site sur le serveur et le réinstaller depuis une sauvegarde qui datait à priori d’avant les attaques, et ça a l’air d’avoir fonctionné…

Donc voilà, pour le titre de ce jour 4, vous comprendrez un peu plus tard… Toujours en balade, le matin rien d’intéressant, je décide l’après midi de monter plus au nord du marais, zone que j’ai parcouru en vélo la veille sans rien trouver d’intéressant. Mais en voiture, je m’avance dans plusieurs petites routes et chemins, et à un moment, petit miracle, je trouve une zone en eau située tout près de la route et qui accueille 6 couples d’échasses en train de couver, avec quelques autres oiseaux en bonus. La distance est impeccable pour faire des photos, alors j’y passe une bonne partie de l’après-midi.

Pendant qu’un oiseau couve, son partenaire se nourrit et surveille les alentours…

… et fait de temps en temps un brin de toilette.

Au même endroit, il y a une femelle de vanneau huppé avec ses 3 petits.

L’entente avec les échasses n’est pas parfaite, madame vanneau vient régulièrement titiller les échasses du secteur. Moi j’essaie, les fois où je ne suis pas trop surpris, de suivre les joutes aériennes du duo éphémère… Pas facile !

La dernière est ma préférée, quel talent !

Pendant ce temps-là, ça couve non-stop juste à côté.

Un canard souchet posé au milieu des échasses décide de se dégourdir les ailes. Comme souvent il ne décolle pas vraiment dans la bonne direction par rapport à moi, mais je suis content quand même de réussir à anticiper son décollage :

Les échasses aussi se titillent entre elles. Je n’arrive pas à faire de photos des altercations entre couples, mais j’essaie de suivre quelques oiseaux en vol lorsqu’ils reviennent se poser dans leur petit territoire:

Oups !

Re-oups !

Ah, enfin une de bonne. La forme revient !

Confirmation, je suis au top ! Ça ne peut pas être de la chance, 2 fois de suite ça ne m’arrive jamais ! Pour terminer, quelques images d’échasses en train de se nourrir. Elles vont un peu moins vite au sol, même si avec leurs pattes elles font des grands pas quand même:

En fin d’après-midi, je vais explorer le marais encore plus au nord, jusqu’à un petit port. Le temps passe et c’est l’heure de manger. Je me laisse tenter part un resto, La Maison de L’éclusier. Ça y est, vous venez de comprendre le titre du post ! En fait, même si j’ai bien mangé, ce n’est pas pour ça que je veux remercier ce resto. C’est plutôt parce qu’en repartant vers l’endroit où j’avais décidé de dormir, je vais faire des belles rencontres…

Déjà, truc sympa, à peine parti, je tombe sur un pré en train d’être fauché. Il attire des hérons garde-bœufs qui sont assez près de la route, alors j’essaie de faire des photos:

Une fois de plus, on voit que quand il veut, l’autofocus est capable de focaliser sur une herbe toute fine instantanément, alors que le plus souvent il ne voit pas des oiseaux 5 fois plus gros… :

La lumière baisse sérieusement. Je remplace le 7D par le 5D, et j’essaie à nouveau des faire des photos. Mais je ne fais rien de mieux, en plus les hérons sont forcément plus petits sur les photos.

Je repars, et après seulement quelques minutes de route, grosse surprise ! Un hibou des marais est en chasse juste au bord de la route ! Enfin, je vois le fameux hibou, espèce phare du marais ! Je m’arrête net au bord de la route, je saisi le matériel posé sur le siège passager. Il fait sombre, mais par chance, grâce aux hérons de tout à l’heure, j’ai le bon boitier monté sur le 500 et les bons réglages pour les conditions de lumière. Le hibou fait 2 jolis passages devant la voiture, tandis que Céline Dion s’égosille dans le poste de la voiture. Je n’ai même pas coupé le contact ! Je précise que c’était la radio, en temps normal je n’aurais pas forcément écouté Céline Dion…

Ces 2 dernières photos sont superbes (enfin pour moi au moins !), le hibou a fait un joli passage près de la voiture, je l’ai bien suivi et l’autofocus ne l’a pas lâché. Pour une fois !

Après le hibou part plus loin, j’essaie de le suivre en voiture, mais il disparait très vite… Je reprend la route, et juste avant d’arriver ou je veux passer la nuit, je fais un petit détour par une petite route que je n’ai encore jamais pris. Je fais 200 mètres, et là j’hallucine: un autre hibou des marais est posé à l’entrée d’une sorte de petit parc à huitres, juste au bord de la route !

Bon, c’est vrai, le décor n’est pas top. Je tente le tout pour le tout, je m’approche tout près en voiture. Le hibou ne bouge pas d’une oreille, enfin d’une aigrette plutôt… Tout le vilain décor a disparu, sauf un léger élément :

GRRRRR !!! C’est incroyable, l’oiseau est parfait, le décor aussi avec même un bout de ciel rosé du soir en haut de l’image, mais voilà, une saleté de grillage vert est accroché au poteau, je ne peux rien faire. Ça fout quand même pas mal en l’aire cette belle photo que je rêvais de faire durant mon séjour. Bon c’est comme ça !

Un peu après, le hibou s’envole et se repose dans le parc un peu plus loin. Il redécolle puis se pose au milieu des herbes hautes dans un talus et ne réapparait pas. Mais j’entends des cris bizarres, et je vois qu’un autre hibou est posé au sol et pousse des cris en direction de là ou s’est posé l’autre !

Un peu perturbé par le passage d’une aigrette…

J’ai trouvé le territoire d’un couple, et peut-être même l’emplacement du nid. Génial, faudra que je repasse par la ces prochains jours !

La soirée se termine ici, car en fait même si sur les photos on dirait qu’il fait jour en fait il fait presque nuit…

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